3 juillet 2011 à 08:15
Joël Léonard restera au bureau
A Arzac-sur-l'Isle, en Dordogne, 1250 voix sur 1910 exprimées ont dit « oui » à la proposition de destitution de Joël Léonard, le président de la Ligue d'Aquitaine (LFA). Une motion que ce dernier contestait, la jugeant non statutaire. Elle était avancée par ses opposants depuis plus de quatre mois au sein du comité de direction de la Ligue. Principal grief manifesté : l'exercice d'un mandat trop personnalisé. Le président cumulant en outre, pour la même raison, le handicap d'avoir sept des huit présidents de district de la région contre lui. Ce blocage ne pouvait plus durer. D'un point de vue personnel, il fallait tirer les choses au clair.
Joël leonard:" J'encaisse bien dans la mesure où, à aucun moment lors de l'assemblée générale samedi, les représentants des clubs présents ne m'ont adressé de reproches sur ma gestion ni sur ma façon de procéder. Aucune hostilité n'a été manifestée personnellement à mon encontre.
Je crois que les clubs étaient las de cette situation de crise au comité de direction de la Ligue (ndlr : 18 membres sur 29 étaient opposés au président Léonard). Ils n'ont pas sanctionné la politique d'un homme, que ne contestent d'ailleurs pas davantage mes adversaires affirmés.
Mais, c'est un fait, les représentants des clubs se sont prononcés lors de ce vote mis en place par la majorité du comité… Malgré son caractère non statutaire, ni pour la FFF, ni pour le représentant de l'Etat, c'est-à-dire le directeur régional de Jeunesse et Sport.
65 % certes, je ne conteste pas, mais je pense que la captation des pouvoirs a joué un très très grand rôle dans ce vote.
Si j'étais seulement préoccupé de mon confort personnel, je m'effacerais face à tous ces assauts. Mais je serai au siège de la Ligue, à Bordeaux, dès ce lundi pour gérer la transition avec la FFF et Jeunesse et Sport. J'attends d'eux qu'ils nous disent la conduite à adopter en ce qui concerne la passation de pouvoir. C'est une question de responsabilité..."
à suivre...
Commentaires